750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 15:19
ArticleRetour vers l'introduction.


Anorexie

En médecine, perte d'appétit, fonctionnelle ou non.

C'est un refus de nourriture. Cela peut se trouver chez le nourrisson et à l'adolescence.

- Chez le nourrisson ce sont des formes d'anorexie réactionnelles (par exemple à un changement de régime, de nourrice, ou lors d'une nouvelle naissance), généralement peu grave L'enfant ne mange pas mais ne maigrit pas non plus. C'est une anorexie sélective, concernant une ou deux personnes. Elle s'estompera au fur et à mesure de la maturation. L'anorexie peut aussi revêtir une forme plus grave entraînant l'amaigrissement et la déshydratation. Dans ce cas c'est la cellule Mère / Enfant qui est malade. L'Enfant prend plus plaisir à agresser la Mère que manger. Il passe son temps à la dominer. Ce comportement révèle une perturbation générale. On observera souvent en même temps un ralentissement du développement moteur et du langage, un trouble du sommeil, une absence de jeu, l'apparition de crises d'asthme...


- Chez l'Adolescent : cette perturbation est essentiellement féminine. La jeune fille se fait une idée fausse de son corps, se force à un régime, perd l'appétit. L'anorexie ne devient néanmoins pathologique que si les 3 symptômes suivants apparaissent :

  1. Refus de nourriture.

  2. Perte de poids.

  3. Aménorrhée.

Souvent la famille insiste, mais le peu que la jeune fille finit par avaler est recraché ou vomi quelques temps après. Les examens somatiques sont négatifs. Chez la fille on note une intense activité intellectuelle avec investissement massif dans le culturel. Ceci est un symptôme d'une relation perturbée dans la famille, avec très forte agressivité envers la Mère, refus d'identification à la Mère, chantage continuel et désir inconscient de rester une petite fille. Le Père est inexistant, mou, rustre, peu viril : c'est une image qui insécurise énormément la fille. Dans la famille, toute la communication se fait autour de l'anorexie de la jeune fille. Les thérapies sont longues et difficiles.

- Chez le garçon, on rencontre l'anorexie avant l'éclosion d'une schizophrénie à la fin de l'adolescence, mais c'est très rare.

Boulimie

Besoin d'absorber de grandes quantités de nourriture, fringale.

Il faut distinguer boulimie et obésité :

Le boulimique grossit par tout ce qu'il mange, bien qu'il aimerait manger sans grossir. C'est un maniaque du miroir. Il est actif par rapport à la nourriture.

- Dans la boulimie il y a compulsion pour la nourriture, c'est à dire qu'il y a répétition de ce comportement sans pouvoir s'en empêcher. Très souvent le boulimique mange quand il se sait seul et ce qu'il a dérobé de préférence, n'importe quoi, assis dans un fauteuil ou couché. Il répond à toutes les situations difficiles par une seule réponse inadaptée : manger. C'est un grand anxieux qui tente de combler par la nourriture un manque affectif. Il a eu une relation maternelle défaillante, par privation ou bien au contraire centrée exclusivement sur la nourriture. Il ne pouvait avoir de relation affective avec la Mère que lors des tétées, puis des repas. Le boulimique est à la fois l'Enfant et la Mère, s'apportant sa propre gratification. C'est un comportement auto érotique avec culpabilité, forçant la personne à manger seule. Le boulimique est quelqu'un qui élabore peu mentalement les conflits puisqu'il trouve dans la réalité une pseudo solution. Les périodes de boulimie s'entrecoupent de périodes d'anorexie.

Obésité

En médecine, embonpoint excessif.

Il y a 3% d'obèses somatiques, hommes ou femmes. Il est important pour l'obèse de maintenir son poids. C'est souvent quelqu'un de passif, d'apathique (vis-à-vis de la nourriture). Les obèses ont peu de confiance en eux mêmes et ont d'eux une image négative. Leur imaginaire est pauvre. Ils croient échapper aux lois de la diététique (« ce qui m'a fait grossir, c'est l'angoisse de ces derniers temps »). L'obésité sert à s'affirmer. Elle sert aussi de défense en tant que carapace, non seulement physique mais aussi psychique. Les femmes obèses sont revalorisées par des Enfants gros mangeurs. Que l'Enfant soit fille ou garçon, il donne un sens maternel à son obésité, c'est la bonne Mère. Quand l'obèse décide de maigrir, c'est pour faire plaisir à quelqu'un de proche mais la résolution ne tient pas longtemps. L'obésité provient d'une relation à la Mère défaillante soit par une identification à une Mère obèse, soit réactionnelle. La Mère obèse est une bonne Maman qui donne énormément et entre autres à travers l'acte de manger.

Mérycisme

En médecine, phénomène de rumination observé chez certaines personnes qui régurgitent et remâchent les aliments.

Ce comportement pathologique se traduit par l'action de faire remonter son bol alimentaire pour le ruminer. La personne le fait quand elle se sait seule. C'est un comportement auto érotique, traduisant une carence au plan maternel entre le quatrième et le huitième mois. Le développement mental est très faible. Cela s'associe à des conduites anales. L'Enfant présentant ce symptôme peut guérir lorsqu'il trouve un substitut maternel chaleureux. On retrouve cette pathologie chez les vieillards séniles. Il faut toujours considérer la bouche par rapport à son homologue déprécié: l'anus.

Partager cet article
Repost0

commentaires