750 grammes
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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 11:38

De nature très féminine, ce fruit a le sens de la musique, de la danse et du rythme.

 

La Framboise est douce, gentille, aimable, sensible au cœur.

 

D'une légère timidité enfantine, elle se montre modeste, quelquefois naïve. Elle espère que les autres aussi seront gentils. Elle a plutôt tendance à douter d'elle ; elle se sent quelque peu vulnérable.


Elle est en quelque sorte « suspendue » dans l'existence, n'a pas toujours les deux pieds sur terre et « vole » pour ainsi dire dans la vie avec confiance.


Capable de jouir de la vie comme une bambine, elle n'a aucune peine à s'abîmer dans le moment de la "jouissance" en laissant provisoirement tout le reste de côté.

 

Toute son attention peut aisément se porter sur ce sublime instant ; le fait de la déranger pendant qu'elle se trouve absorbée dans son plaisir pourrait la rendre un tant soit peu irritable. Comparons-la à cette enfant qui se perd dans son jeu de chant et de danse : elle n'est point contente quand on la tire de son mini-paradis de rêve.

 

Le caractère de la Framboise possède le don de s'amuser, de se créer une agréable ambiance musicale. Elle veut qu'on la laisse tranquille ; elle met les problèmes et les soucis entre parenthèses.


Elle est en mesure de se constituer une atmosphère, un mouvement, un état d'âme qui l’élève vers un Chant dont elle-même est le protagoniste. Elle est à même de se placer hors du temps et de l'espace comme un farfadet dans sa maisonnette. Si vous la réveillez brusquement, si vous perturbez sa création du sentiment, elle se rend soudain compte que l'autre ne participe pas.

 

Qu’elle était seule dans sa «sphère» : à danser, à rêver et à chanter. La voici subitement retombée sur terre.

 

Dans la sphère de la Framboise l'homme a le don d'imaginer tout un environnement féerique, de se sentir heureux dans la douceur de ses rêves, de s'emplir d'une chaleur intime toute féminine et romantique, de s'exalter dans une ambiance de bonheur qui touche à l'irréel et qui risque de trop le porter vers les hauteurs du désir et de la nostalgie. Celui qui aime les Framboises aspire à intégrer un peu de cette sphère en lui.

 

Celui qui éprouve un grand désir de manger des Framboises a beaucoup moins de fantaisie et d'inspiration que la Framboise elle-même. Il veut considérer les choses avec un esprit pondéré. Il est généralement un réaliste.

 

Il lui est difficile de ressentir certains états affectifs ou émotionnels d'autres gens.

Il observe tout de l'extérieur et avec un maximum d'objectivité. Il trouve que les autres font l'enfant, que leurs histoires sont «idiotes», puériles, incroyables.

 

Il représente, par exemple, ce père maladroit au dos raide qui tout en assumant ses responsabilités oublie de se baigner dans la vivacité cordiale des sphères enfantines féminines.

 

Celui qui raffole des Framboises ne sait pas comment vraiment s'y prendre pour se mouvoir dans la vie en toute souplesse. Il prend vraisemblablement un air un rien guindé, un tantinet gauche ou perplexe pour observer les humains et les animaux qui avancent glissando au rythme aisé de leurs mouvements naturels.


Par rapport à la vie il se positionne encore, semble-t-il, en tant qu'étranger, en tant qu'observateur prudent qui surveille les choses à distance.


Il ne sait plus très bien ce que c'est : traverser la vie comme «l'enfant».

 

Il est un peu maladroit dans ses sentiments, un peu gauche pour les manifester, quoiqu'il puisse se montrer plus bourru qu'il n'est en réalité ; son cœur recèle peut-être la tendresse d'un délicieux pain au lait, ou... d'une petite framboise ?

 

Inconsciemment, il sent bien qu'il se trouve quelque peu "à l'extérieur" de la vie, tel un spectateur «hors concours». Peut-être y a-t-il en lui un brin de jalousie envers les gens qui savent, eux, manier leurs sentiments avec autant d'aisance, qui savent comme un enfant vivre et danser sans soucis dans le monde.

Cet être humain veut tremper ses lèvres dans le nectar de la sphère de la Framboise (comme nous l'avons évoqué aux premiers alinéas).

 

Il est parfaitement plausible que la personne qui aime les Framboises sans en être «accro» se trouve à mi-chemin entre les deux cas extrêmes décrits ci-dessus.

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