750 grammes
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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 13:29

Le toucher fournit des informations par contact de la peau avec la surface des corps solides et accessoirement par exposition aux fluides. Une bonne partie de ces informations sont spécifiques : la température ou la consistance ne pourraient être connues autrement.

 

En considérant la peau comme l'organe le plus important du corps, au moins par son étendue, et connaissant la densité du réseau nerveux de l'épiderme, il est compréhensible que le toucher permette les sensations les plus fortes, agréables ou douloureuses et qu'il constitue un générateur non seulement de plaisirs d'une grande variété, mais aussi de sentiments parmi les plus profonds.

 

 

Le toucher va nous informer sur le «contexte» de l’évolution d’un aliment. Nous procédons à cette analyse sans y penser, pour les fruits, les légumes, les fromages... S'informer sur le stade du murissement, d’affinage, ont-t-ils la texture, le moelleux que j’attends ?

 

 

Il participe dans une large mesure à notre perception d’un aliment. Notre expérience est dans cette analyse un facteur important. Si nous n’avons pas de connaissance sur un produit comment pouvons-nous le percevoir ?

 

Exemple : Prenez cette belle olive verte qui vient de l’arbre, croquez délicatement la chair pour la déguster ! Irez-vous plus loin ?

 

Le toucher nous permet d’avoir un contact avec l'environnement et fonctionne comme un système d'alarme naturel. Sans le toucher, il serait impossible de faire la distinction entre un aliment perçu comme dur, doux, mou, rugueux, râpeux, moelleux, piquant, onctueux. Le sens du toucher est dû à la présence de nombreux récepteurs et corpuscules situés sous la peau. Chacun d'entre eux a une tâche particulière répondant à la chaleur, au froid, à la pression ou à la douleur. 

Nos mains avant les lèvres ou la bouche nous fournissent ces précieuses informations.

Une fois en bouche les textures se modifient. La croûte du pain se ramollit, le chocolat dur, devient liquide. La glace froide fond au contact de notre chaleur corporelle. Percevoir les subtilités d’un aliment est importante dans son acceptation ou dans son rejet.




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